Une France forte en Europe et active pour la paix dans le monde

Publié le par Admin

La France ne réussira pas seule. Elle doit s’appuyer sur l’Europe, dont la construction doit être relancée. Français de l’étranger, nous savons qu’il faut croire en la France et en ses capacités. Lorsqu’elle offre une image d’ouverture et de modernité, elle est crédible et conserve un rôle à jouer.

 

La construction de l’Europe doit être relancée, d’abord en proposant à l’approbation de ses citoyens – et donc des Français – un nouveau traiter institutionnel à soumettre au référendum dans l’Europe entière, le même jour... par exemple le 9 mai 2008, jour où serait organisée l’élection des députés au Parlement européen. L’objectif est d’améliorer le fonctionnement de l’Europe vers plus d’efficacité et de transparence. L’objectif de croissance et d’emploi doit être inscrit dans les statuts de la Banque centrale européenne, parallèlement à la création d’un « gouvernement économique » de la zone euro (l’actuel Eurogroupe ne parvenant pas à jouer son rôle).

 

Il faut aussi mettre en place rapidement des politiques communes ambitieuses sur les enjeux majeurs : recherche/innovation, énergie, environnement ; préserver, par une directive-cadre le développement de services publics de qualité... et tirer vers le haut le niveau de vie et la protection sociale dans tous les Etats membres. La politique étrangère européenne doit trouver un point d’application immédiat dans le lancement d’une initiative pour une Conférence internationale de paix et de sécurité au Proche Orient. Quant à notre politique de défense, elle doit s’appuyer sur des moyens à la hauteur des risques nouveaux auxquels nous sommes confrontés et s’inscrire dans une politique européenne de sécurité, avec des coopérations en matière de recherche/innovation et d’équipements. L’objectif est à la fois de renforcer notre sécurité et de rationaliser nos dépenses.

 

Assurer une meilleure maîtrise de la mondialisation, mouvement inéluctable dont l’économie française bénéficie d’ailleurs (La France est régulièrement au 2è ou 3è rang d’accueil des investissements étrangers), passe par l’introduction à l’OMC une hiérarchie des normes qui équilibre les mesures de nature commerciale par le respect des normes sociales et environnementales. Dans cette logique, S. Royal propose de réformer profondément le FMI et la Banque mondiale pour en faire des instruments au service du développement humain et de mettre en place une taxe sur les flux financiers de type Tobin.

 

Enfin, notre politique d’aide au développement doit  passer à un véritable co-développement en favorisant les projets concrets associant directement les bénéficiaires.

 

Pour aller plus loin

 

Site Désirs d’avenir

Quelle Europe pour demain ?

Publié dans Les programmes

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